Éphémérides, précédé de Débris
précédé de Débris
Jean-Noël Pontbriand
je déploie mon sang pour réchauffer la vie il y a l’hiver encore et toujours à n’en plus revenir malgré le blanc si pur des oiseaux boréaux la mobile lumière des bancs de glace et la douceur amère du sud
DANS LA PRESSE
«Ce n'est pas tous les jours que l'on tombe sur un livre dans lequel on se sent à l'aise, non pas tellement qu'on s'y reconnaisse ou qu'on s'identifie en une sorte de projection secrète, mais se sentir à l'aise surtout parce qu'on y rencontre tout simplement une voix ou une écriture qui respire correctement. J'entends par là un discours qui soit conforme à sa visée, une expression proche de son contenu, un rythme en accord avec le sens sans cesse fuyant ou ailleurs martelant jusqu'à l'obsession.»Robert Giroux, Livres et auteurs québécois, 1982