Des voix stridentes ou rompues
Qu’est-ce que je dis dans ce que je tais ? Qu’est-ce que je tais dans ce que je dis ? Lié à la nécessité de dire autant qu’à son incapacité, Des voix stridentes ou rompues est un recueil qui se déploie à même le remous, la violence inévitable de toute apparition, de toute disparition, afin de rendre compte de cette tension que le cœur anime comme un appel.
Chaque poème étant semblable à une pierre de parole et de silence ou plutôt à l’onde que soulèverait cette pierre jetée dans le puits de la voix, chacune des sections du recueil tente, par le mouvement ainsi créé, d’atteindre la limite renversante et révélatrice de notre présence au monde, et ce, au risque du terrible, mais aussi face aux beautés les plus prenantes.
Des étoilesDe simples étoiles à la pointeD’une prièreUne vérité répète sa finDonne la mortÀ chaque mort
Œuvre en couverture
Martine Audet
DANS LA PRESSE
« Cette poésie, si économe en apparence, se pose en prisme des possibilités de la lumière par rapport à la nudité très réelle des choses. » Maxime Catellier, Les libraires, novembre-décembre 2013« D’une sobre radicalité, ce livre condense à nouveau la poétique de Martine Audet et s’établit comme un moment intense de son œuvre autant que de la poésie québécoise, s’avançant à pas de loup pour nous percuter sourdement […] » Thierry Bissonnette, Québec français, numéro 171, 2014
« Dans ce superbe recueil aux images réinventées, Martine Audet nous communique une expérience singulière, pour ne pas dire solitaire, du réel et de l’écriture. » Judy Quinn, Voix et images, printemps 2014
PRIX ET DISTINCTIONS
Finaliste au Grand Prix du livre de la Ville de Montréal 2013Finaliste au Prix du festival de la poésie de Montréal 2014