Des ombres en forme d’oiseaux
Des ombres en formes d’oiseaux raconte deux rencontres. D’abord celle, rassurante, de l’autre, qui vient bouleverser par sa présence obsédante, par sa voix et par l’amour. Celle-ci prend l’apparence d’une étreinte, d’un beau miracle, et mène à une seconde rencontre, cette fois plus étrange et affolante, cruciale : celle de l’autre en soi. Comme si l’autre était le miroir de notre propre étrangeté et d’une reconnaissance que le poème porte à sa quintessence. Amour de l’autre, amour du poème. Et donc, amour de la connaissance. C’est dans cet enjeu profond que se meut la poésie d’Isabelle Gaudet-Labine. Ainsi s’exprime l’effritement et la reconstitution d’un être qui passe de la méconnaissance à la reconnaissance, moment où l’on renoue avec soi-même et le monde.
nous allonsportés par peu de gestesà peine l’éclat d’une caresseet peu de motsla lenteur d’un poèmeposer nos têtes rondessur le dosdu souvenir
Œuvre en couverture
DANS LA PRESSE
«Les tranchées irriguées font place à des chemins reconstitués, pleins de nouveaux regards et d'autres possibilités. Des brefs instants aux exhalations personnelles et libres naît la richesse d'une parole assumée. La profondeur et l'assurance de l'écriture émanent à chaque instant.»Isabelle Leblanc-Beaulieu, Le Libraire, 2005