Depuis Novalis
La présente édition est la seconde partie d’un essai paru en 1988 sous le titre Ouvertures, et qui a été revue, corrigée, remaniée. « En forme de trajet commence par le “Parcours” que retrace Fernand Ouellette de sa propre œuvre (poétique, autobiographique, romanesque). L’auteur se penche ensuite sur les formes artistiques autres que l’écriture. Dans cet esprit, “Connivences I” explore la musique et “Connivences I”, la peinture. De ces deux parties ressort une fascination pour ce que l’on pourrait qualifier de trinité des arts dont les composantes (musique, peinture et poésie) demeurent indissociables. La quatrième partie, “Spirale”, débute par des remarques un peu usées concernant la liberté de l’écrivain, mais renferme aussi ce qui s’impose peut-être comme la pièce centrale de l’ouvrage, soit une réflexion très poussée sur le travail du poète, sur ce “cercle de l’augure”, à la base de toute œuvre poétique vraie, selon Ouellette. La dernière partie, tout simplement intitulée “Accents”, se présente un peu comme un retour à l’objet étudié par l’auteur au fil de son ouvrage: la poésie. » (Janine Gallant, Canadian Literature, 2000)
Depuis Novalis, c’est-à-dire à partir de Novalis, depuis son regard. Sans suivre la chronologie de la rédaction des ouvrages, ni prétendre à une exposition générale de l’œuvre et de la pensée de Novalis, je me suis mis en errance, engagé dans un parcours en spirale, approchant le plus souvent ce qui était romantique avec un esprit et un ton parfois romantiques.
Artiste
Christian Gardair
DANS LA PRESSE
«Fernand Ouellette [a] une façon subtile d'exprimer son effarement face à la perte du sens de notre monde contemporain. Sens qui avait valeur d'expérience réelle dans son rapport à la vie et à la mort. Chercher pour ne pas devenir vieux, voir les yeux fermés comme acte révolutionnaire […]»Yvon Montaya, Ici, 1999