Dehors, toutes voiles dehors
Serge Mongrain
Dehors, toutes voiles dehors présente une suite de déambulations dans la ville. Là, les voiles ne se dressent pas au-dessus du monde vers le ciel, mais dans l’esprit, comme une acuité nouvelle. Des ruelles aux centre-ville ; entre les volets, à l’ombre des arbres… le poète y observe les autres, la nature et le tourbillon du temps comme autant de rencontres qui forgent son portrait fuyant.
Je traîne de la patteaux quatre coinsindifférentà l’éventailde la place publiquedans une traverséequi me dépassej’aperçoisde proche en prochedes reflets de vitrined’où le tempsse dispersele cielloin de la merde mes rêves anonymesje laisse derrière moice vacarme entre les motstrès visiblementje limite mon rôleet parviensà une totale paresse
Œuvre en couverture
Serge Mongrain