De face, de profil, de dos
Corinne Larochelle
Cette œuvre déploie un triptyque dans l’espace, sorte de sculpture aux volumes complexes. Une fois la passion consumée, le lecteur est invité à s’approcher de la dépouille érotique, à y lire les traces de la guerre perdue contre le temps, puis à prendre acte de son imminente reconstruction poétique. De face, de profil, de dos est un éloge de ce qui ne finit pas.
Un parc, des bancs semblables à des coffres. Une forêt qui pourrait s’effacer doucement. Je me voyais tomber et de nouveau assise, longuement, dans l’apprentissage de l’ombre. Mes mains traversées de créatures irréelles, admises de longues secondes au seuil des poumons.
Photographie
Richard Baillargeon