Dans le ventre de la nuit

Bruno Lemieux

Dans ce premier livre, le poète interroge ses origines, mais très largement, dans un sens qui n’est pas uniquement autobiographique. C’est un questionnement qui recouvre divers aspects de la vie, de ce qui le constitue dans l’écriture même. « Dans le ventre la nuit / prend ses aises… », enracinant sa connaissance dans un chemin à parcourir davantage que dans un chemin parcouru. L’inquiétude du corps conduit le poète entre cime et humus vers une joie souhaitée. L’analogie avec l’arbre, notamment, réalise le désir de l’écriture, de même le va-et-vient entre soi et l’amour génère une méditation de nos lieux intimes.

je veille ma fêlure

à peine un chuchotement

je voudrais au récit

ajouter une joie

quelques lettres échappées

Œuvre en couverture

Pierre Chénier, Dans la pupille de l’île, un paradis

DANS LA PRESSE

«Ce premier recueil fait entendre une voix inquiète et subtile qui trouve un exutoire empreint de fragilité.»
Hugues Corriveau, Le Devoir, 4 et 5 mai 2013

«Bruno Lemieux exalte l’expérience humaine et la méditation comme “autant d’appels amoureux”. Souhaitons-nous d’autres bonheurs de lecture de cette belle plume qui sait percevoir, “parmi les racines”, “une écriture dans les aiguilles rousses”.»
Georges Desmeules, L’Alinéa, août 2013

«[…] ce recueil rédigé avec une maîtrise déconcertante façonne l’esprit du lecteur […] autour de la proximité et de l’absence apprivoisées. Des images fortes, un vocabulaire qui fait frissonner : une réelle réussite.»
Les Libraires, juin-juillet-août 2013

«C’est à travers leur passage et leur mouvement qu’il en vient à aimer les êtres, à les rencontrer vraiment, sur un mode intime et participatif. Cela donne lieu à de magnifiques images très personnelles et senties tout au long du texte...»
Mathieu Simoneau, Nuit blanche, automne 2014

«Le jury a tenu à souligner, entre autres, l’impeccable qualité de la langue dans laquelle nous est racontée cette errance d’une conscience nocturne aux aguets, mais aussi l’indéniable maturité d’un texte où chaque mot semble avoir été pesé à l’aune de la nuit définitive, et dont les pages et les poèmes sonnent l’impression d’avoir, patiemment, attendu leur heure pour venir au monde.»
Jury du Grand Prix du livre de Sherbrooke (Louis Hamelin, président, Nicole Fontaine et France Théorêt)