(1990) 2013

$18.00

ISBN : 978-2-89018-798-6
ISBN PDF : 978-2-89018-826-6

Corps d’atelier (réédition)

Geneviève Amyot

La réédition de Corps d’atelier (1990 – Premier prix de la revue Estuaire) s’imposait, d’autant que l’an dernier nous avons présenté Que vous ai-je raconté?correspondance entre Geneviève Amyot et Jean Désy.

Corps d’atelier est le livre des sursauts, de la colère sourde et tellurique. La poète y tient sa mère à distance. Elle la peint comme pour s’en débarrasser une fois pour toutes, comme le rappelle Jean-Paul Daoust dans sa préface. Le livre est d’une dureté inouïe, mais sa grandeur d’expression nous aspire dans sa coulée.

On franchit une frontière avec ce livre où la rage est palpable à chaque ligne. On pourrait parler d’une poésie familiale, jamais très éloignée du burlesque, et qui nous questionne, encore aujourd’hui.

Ces personnages nous hantent dès qu’on les fréquente. Il y a là une beauté terrible.

 

C’est ainsi que je la vois Hautement aguichante Immuable en ses graissesFermée plate ronde et plate sur des silences sans grandeur Ni oreilles ni piedsInattaquable Sans mains telle je me dessinais parfois dans les rêves et mes lendemains étaient impitoyables j’appelais au moins ses yeux que la frayeur enfin se dissipe

 

Préface
Jean-Paul Daoust

DANS LA PRESSE


«Les textes de Geneviève Amyot ont toujours refusé les modèles traditionnels. Ils s'inventent à chaque livre avec une force étonnante. L'humour et la dérision accompagnent parfois le sentiment tragique de la vie qui domine ces textes. [Ces derniers] restent remarquables dans leur originalité propre, en ce qu'ils évoquent au cœur même du langage l'œuf de la solitude absolue – douleur éclatée d'«une croyance charnelle inévitable.»
Jean Royer, Le Devoir, 1991

« On comprend assez vite, en lisant cette œuvre, en quoi il était nécessaire de la rééditer. […] Geneviève Amyot nous rappelle à l’ordre, elle nous impose la lucidité qu’il faut avoir pour vivre vraiment. »
Mathieu Simoneau, Nuit blanche, été 2014

« Geneviève Amyot : entre le rituel et la passion », entrevue accordée à Françoise Cléro en 1990, lors de la parution de Corps d'atelier :
Françoise Cléro, Nuit blanche, no 42, 1990-1991

PRIX ET DISTINCTIONS


Prix de poésie de la revue Estuaire, 1990

Finaliste au Prix du Gouverneur général, 1990