Chronique du temps animal
Luc Lecompte
Tu te souviens… un étouffement épuisait le lieu,une nuit d’âme brouillait le ciel.
Le silence bougeait l’abord des choses.
Le vide grugeait l’écorce des choses tandis que la chaleur du calorifère imprimait au store un balancement ténu, régulier, une respiration inanimée existant sans ton regard, sans même ta sollicitude si désœuvrée qu’elle adhérait à ces mouvements imperceptibles des objets proches de toi.
Œuvre en couverture
Joseph-Richard Veilleux