Collection Chemins de traverse
2018

$27.00

ISBN : 978-2-89766-138-0
$19.99
ISBN PDF : 978-2-89766-139-7

Cartographie des vivants

Sarah Brunet Dragon

Depuis des millénaires, nos rapports au monde et aux autres sont déterminés par les histoires que nous échangeons, celles que nous nous transmettons d’une génération à l’autre, celles que nous oublions, refoulons ou nions, celles qui se font à l’instant même.

L’écriture travaille à rétablir les liens qui nous lient au vivant; à la fois, aux êtres et à la terre, au territoire. Ce faisant, il se produit des choses étonnantes, des clartés et des ouvertures qui nous tirent vers le monde et nous y incluent, qui nous mettent au monde  – à condition d’être attentif.

 

J’aime les livres qui prennent la parole par nécessité, pour tous ceux qui ne le font pas, pour ces générations avant nous qui en ont été empêchées – sans pour autant prétendre parler à leur place.

J’aime les livres rigoureusement imparfaits et égarés.

J’aime aussi les personnes qui, dans les livres, se compromettent, risquent tout, se mettent à genoux, désespèrent. Et ce qui dans leurs livres me bouleverse le plus, transforme le plus radicalement mon rapport au monde, se trouve toujours dans les mots les plus simples, dans les détails en apparence inutiles, les erreurs, les petites choses.

 

Photographies
Archives personnelles 

DANS LA PRESSE


C’est-à-dire que j’essaie de refaire, à travers l’écriture, des liens entre les êtres (réels et fictifs) que je côtoie, les lieux que je visite et ceux où j’habite, les œuvres qui m’accompagnent, certains évènements de ma vie; de les lier entre eux et de me lier à eux par l’écriture, afin de former une cartographie qui me permette de donner un sens à mon existence. - Sarah Brunet-Dragon à Bible urbaine (mai 2019)

Pour Sarah Brunet Dragon, l’acte de prise de parole établit le fondement de nos rapports au monde et aux autres êtres. - Monique Deland dans Estuaire no 176 (avril 2019)

Ainsi, avec clarté et finesse, Sarah Brunet Dragon ose explorer un monde où chacun semble vivre dans des cases séparées et encourage une rupture de la focalisation purement centrée sur l’individu. Le résultat permet de se repositionner dans un ensemble mouvant, insaisissable et bien vivant, où existent un flux et un partage perpétuels. - Liza Bolen dans Canadian Literature no 238 (15 mars 2019)

PRIX ET DISTINCTIONS


Finaliste au Prix du Gouverneur général