Cartes postales
Louise Beauchamp
Ces récents poèmes ont été contraints par le peu d’espace alloué à l’écriture d’une carte postale ; de petits poèmes carrés à l’effigie d’un souvenir fugace, d’un moment saisi lors d’un voyage alors que le regard fuit vers l’horizon. Comment tout dire en si peu de mots ? Comment raconter l’intensité d’un moment qu’on voudrait inoubliable, bien qu’en apparence anodin… : « si on prête attention / la nuit la musique / parvient jusqu’à nous ». Comme un carnet de voyage dans l’esprit des périples anciens – ce temps où les voyageurs ramenaient des aquarelles représentant des lieux visités pour raconter leurs expériences, hors des sentiers battus, à ceux qui n’ont pas quitté leur foyer.
Prendre un dernier cafépuis s’envoler dans les branchesdu ficus. S’y percher etregarder le traindes heures défiler
Œuvre en couverture
Louise Beauchamp