2013

$21.00

ISBN : 978-2-89018-817-4
$15.99
ISBN PDF : 978-2-89018-834-1

Carnet d’un improbable été

Claude Paradis

Au fil des vacances, le poète a tout son temps. C’est un flâneur compétent qui entraîne le lecteur dans ses rêveries estivales, faites de méditations, de pensées, d’observations de son « improbable été ». Attentif aux signes sourds du réel, il révèle ce qui se tapit dans l’invisible, et transcrit ce qui tremble en lui. Il nous donne à lire des poèmes sensibles aux jours et à la vie, avec des pointes d’essais qui l’entraînent du côté de la pensée. Toute sa transparence révèle aussi une voix au long cours. Il ne cherche pas tant à nous impressionner qu’à nous donner à vivre l’expérience même du langage et de la vie.

On y arrive enfin, on aborde les limites
fixées par d’autres que soi ; une autre
géographie s’offre, plus personnelle
et plus souple, aux horizons plus ouverts,
des territoires sur lesquels on imposera
ses frontières. La fraîcheur du matin
tombe sur la table de la terrasse, où j’écris
sous les arbres. Une ambiance calme
s’accroche aux branches à mesure
que reviennent les oiseaux. J’emprunte
tout ce que j’écris aux heures matinales,
à la solitude, aux livres de poèmes
et à la musique. Je ne suis pas de ceux
qui créent des histoires avec des riens :
je transcris ce qui tremble tout en moi.
Tout un été, depuis le milieu de l’être,
j’essaierai de dessiner la carte de mon âme,
le lieu où le regard construit la liberté.

Photographies
Yves Laroche

DANS LA PRESSE


«Claude Paradis nous offre dans Carnet d’un improbable été un livre de maturité. Ses mots sont transparents comme une eau sur fond de cailloux lumineux […] Il en ressort une petite musique qui réussit […] à créer des images là où, en principe, il n’y aurait que le vide.»
Le Libraire, juin-juillet-août 2013

«Bien que le recueil, d’une écriture sobre et intimiste, n’entre jamais trop avant dans le lyrisme, plusieurs images nous saisissent, d’une touchante vulnérabilité. C’est ce qui fait la force de l’œuvre, car nous tremblons avec le poète devant la beauté du monde, celle qui nous renvoie à nos propres limites…»
Mathieu Simoneau, Nuit blanche, été 2014