Biographie de l’amoralité
Jonathan Charette
Biographie de l’amoralité trace le parcours d’une sculptrice cloîtrée dans un atelier en compagnie de deux modèles. Animée par un désir d’absolu, elle puise dans des forces insoupçonnées pour façonner des statues qui parlent une langue d’éboulement. Au fil des poèmes, la performance devient une obsession. Pire, une condamnation à créer, coûte que coûte. À travers une incursion dans le monde de l’art, l’auteur propose une réflexion sur les conséquences d’une dévotion complète à la création. Ce livre joue avec les genres et se présente à la fois comme un traité de sculpture, une ode au hip-hop, un magazine de mode et un essai sur la morale.
Personne ne comprendla persévérance de Dominiqueentailles sur les braschapelets de contusionsjour après jour prendre les forcepset donner naissance à des statuesobsession d’une descendanceà l’abri des ravages du tempspari d’inventer l’immortalité
Artiste de la couverture
Laurent Craste
DANS LA PRESSE
Dans un style très rococo, l’esthète et mélomane emprunte (notamment) à l’arrogance pince-sans-rire du brag rap (le rap de la vantardise), au plaisir d’accumuler les citations qui animaient jadis les méchants moineaux de la contre-culture québécoise, au vocabulaire de la haute couture ainsi qu’à celui de l’art contemporain. - Dominic Tardif dans Le Devoir (3 octobre 2020)En 2017, j’ai vu une photographie de « L’Esclave mourant » de Michelangelo, et j’ai tout de suite été subjugué par cette œuvre d’art où douleur, extase et beauté s’entremêlent. - Jonathan Charette à Bible urbaine (septembre 2020)