Agonie d’André Breton

L’événement à l’origine de ce livre est survenu le 31 janvier 1968, quatre décennies avant d’écrire ces lignes. Comme il sied, le fait divers relaté par les journaux est «divers» pour tous, sauf pour quelques personnes, acteurs premiers ou seconds rôles de la scène. Bien plus tard, le travail sur le texte a fait ressurgir l’effroi, a rendu le mal de vivre qui en découle encore plus actuel que jamais. Agonie d’André Breton va tenter de mettre un terme à la dévastation du cœur et aux cris – qui n’en finissent pas de retentir – qui se jettent sans discontinuer dans l’espace de la mort!

Pour amener la fin, il faut jeter ensemble dans le creuset de la Terre, la part du feu, la part des monstres, la part des vivants, la part des inanimés. Pour ne pas arrêter la vie, la laisser passer quand elle passe; pour ne pas avoir peur du temps, le laisser filer quand il file…

Réédition de La mort d’André Breton (Le Biocreux, 1980)

Œuvre en couverture
Jean Yves Collette, Rose et empreinte