2023

$20.95

978-2-89766-433-6
$15.00
978-2-89766-434-3

À jamais

Jacques Brault

Avec onze dessins de l’auteur
Préface d’Emmanuelle Brault et de Paul Bélanger

L’oeuvre de Jacques Brault s’échelonne sur plus de 50 ans. Dramaturge, essayiste, romancier, mais avant tout poète, il est l’un des piliers du Noroît. Avec ce dernier opuscule, composé avant sa mort survenue en octobre 2022, Jacques Brault offre un recueil tout en finesse, fidèle à ce qu’il écrit depuis toujours et qui se donne à lire comme une clausule de l’oeuvre entière. Hommage aux amis disparus, À jamais ouvre les lieux de la mémoire, explore patiemment les images, fait écho à d’anciennes voix et d’anciennes formes que le poète ravive — un adieu comme un chant résonnant dans le lointain.

 

Car l’éternité n’est aussi qu’un mot

           un peu long.

 

Poésie, souffle vital, rien de moins,

           rien de plus

 

 

À jamais est présenté ici sous sa forme la plus achevée, établie dans le respect de la volonté de l’auteur exprimée de son vivant et à partir des notes et brouillons, des esquisses et dessins, qui ont tous été retrouvés dans ses papiers personnels après sa mort. Ce dernier souffle, ultime recueil d’une très longue série d’écrits, se veut l’écho du premier souffle D’amour et de mort dédié à Madeleine, 65 années auparavant, en 1957. Non pour clore le passage du poète parmi nous, mais bien pour conjurer la mort en nous projetant « à jamais » avec lui au-delà de l’accomplissement.

 

– Extrait de la préface d’Emmanuelle Brault et de Paul Bélanger

DANS LA PRESSE

Parmi les nombreux chemins ouverts par Jacques Brault (1931-2022), nous trouvons, comme un cadeau inespéré, ce recueil À jamais, pierre par pierre posée, pour tracer la voie du coeur tendre, de l’espoir au désespoir lié. […] Que la douleur, la noirceur apparaisse, terrible et prémonitoire, chez le poète, nous savons bien qu’au détour d’une page reviendra la lumière, « et la douleur qui chuchote / dans la poésie vraie finit par s’endormir / enfantine ». C’est l’orientation de cette écriture, sa boussole, son nord. Une poésie de la contre-tristesse, de l’obstination à saisir que là où passe le mot, un pays est en droit de vivre. 

Hugues Corriveau, Le Devoir (28 octobre 2023)

 

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