À hauteur d’arbre
Normand Génois
La poésie prend les airs d’un gamin qui voit la nature en profondeur, se laissant transformer par elle, le poète piétinant les herbes, à l’affût des oiseaux ou d’autres signes moins visibles mais présents dans le mouvement des formes. On y entend davantage un attachement qu’une défense, le poète préférant les mots simples – mais indomptables (Roland Giguère). La présence de la nature demeure le lieu rassurant de l’expérience humaine. L’amour est dans le bois et dans les mots qui lui donnent présence.
chevalier solitaire au frêle bouclier de révolteje veille ce qu’il reste de libredans le profond secret des boistramant en parallèle de vains planspour freiner les tirs délétèresqui atteignent le cœur malgré luiles éternelles guerres saintesle festin des coyotes
Œuvre en couverture
Pierre Lussier